Article #2 : Ikigaï ou la raison d’être

Aujourd’hui, j’avais envie de vous présenter un outil que j’aime. A la fois utiliser pour moi pour me recentrer au moment où je me lance dans des projets mais aussi que j’aime proposer aux personnes que je rencontre, que ça soit en atelier collectif ou en coaching individuel. Cet outil, c’est l’Ikigaï.

Le pourquoi de l’Ikigaï pour trouver son pourquoi ?

Des chercheurs se sont promenés sur l’ile d’Okinawa au Japon et y ont découvert que cette petite île de 1300 km2 regroupe la plus grande concentration de centenaires au monde.

Beaucoup de recherches ont par la suite découvert que la question de sens est finalement indispensable à l’homme pour avancer dans le quotidien. Que l’on parle du Why de Simon Sinek ou de la logothérapie de Victor Frankl, trouver le sens permet de maintenir le cap et de comprendre pourquoi on fait les choses, savoir pour quelles raisons on mène ces actions et comprendre sa raison d’être au monde. Certains parlent de missions de vie.

Ce qui est aussi intéressant, c’est d’utiliser cet outil pour une organisation ou une équipe. En effet, cela permet d’amener de la cohérence dans le groupe, de poser une direction commune et de ne pas s’éparpiller. De plus en plus de collaborateurs ont besoin de ce sens pour s’engager dans le travail et participer à la vie de l’entreprise.

L’Ikigaï en 4 bulles

Trouver son Ikigaï, c’est prendre le temps de se poser en 4 temps et définir:

• Ce que j’aime
• Ce dont le monde à besoin
• Ce pourquoi je peux être payé
• Ce en quoi je suis doué

Ces 4 bulles se complètent pour regrouper les talents, les compétences, les valeurs et les passions. En cherchant les points communs de ces 4 bulles, vous arriverez à cet ou ces Ikigaï qui seront comme des mantras, des phrases qui serviront de motivation dans la vie de tous les jours et même de piliers pour faire les bons choix.

L’Ikigaï vient dessiner votre singularité et ce qui vous rend unique.

Les quatre catégories sont essentielles pour ne pas créer de frustration. Par exemple, si j’avais continué mon travail en humanitaire, la bulle « Ce dont le monde a besoin » aurait plus qu’été nourrie (ainsi que la mission) mais peut être que j’aurais eu des difficultés pour financer mes projets personnels avec la bulle « Ce pour quoi vous êtes payé ».

L’ikigaï évolue en fonction des besoins du moment, des instants de vie et des changements de chacun.

L’Ikigaï avec « Ce que j’aime »

« Ce que j’aime » regroupe tout simplement vos passions, là où vous aimez passer du temps, ce qui vous amène beaucoup de joie quand vous vivez cette activité. Se nourrir de joie permet de trouver l’énergie pour les projets et tout simplement être bien. Trouver la motivation aussi quand des petits cailloux se trouvent sur notre quotidien, dépasser les obstacles. N’hésitez pas à aller dans les détails, par exemple si vous aimez lire, préciser ce que vous aimez lire.

Dans ma bulle « Ce que j’aime », il y a le yoga, la cuisine, le développement personnel, danser, partager et discuter, jouer à des jeux de société, voyager dans des lieux nouveaux ou dans la nature, voir des couchers de soleil, rire, etc …

L’Ikigaï avec « Ce dont le monde à besoin »

Cette question sert à comprendre quelles sont vos valeurs, ce qui vous met en colère, ce que vous avez envie de changer dans le monde pour qu’il soit meilleur et plus aligné avec vous. Parler de ses valeurs permet de comprendre ce qui est juste ou non mais aussi de pouvoir faire des choix, prendre un chemin ou l’autre. Passez par le corps pour ressentir la colère et comprendre quelle valeur cela vient remuer.

Dans ma bulle « Ce dont le monde à besoin », j’ai déposé : l’accès à l’éducation pour tous et toutes, la résonance, l’amour, la liberté d’être et de faire, l’amusement, le consentement, le beau, etc… entre autre.

L’Ikigaï avec « Ce pourquoi je peux être payé »

Dans cette session, vous pouvez y glisser toutes vos compétences. Celles apprises à l’école, de vos expériences professionnelles et personnelles. Je n’aime pas trop cette notion de « payé », je préfère dire « Ce que je peux échanger ». Parce qu’on peut aussi être dans l’échange de services par exemple. Ne soyez pas modeste sur vos compétences et oubliez le « tout le monde sait le faire », probablement que d’autres personnes oui mais pas tous.

Ici, je peux parler du coaching, du yoga, de la facilitation d’ateliers (delà vient découler aussi la prise de parole en public aussi et les sujets que j’aborde en atelier), mon écoute, même aujourd’hui pouvoir faire un site wordpress basique ! Je peux aussi parler aussi de la reconversion professionnelle et ce que cela implique.

L’Ikigaï avec « Ce en quoi je suis doué »

Dans cette catégorie, je viens plutôt parler des soft skills, des compétences humaines. Ce sont des compétences qui sont de plus en plus demandées par le monde professionnel et qui aujourd’hui peuvent même être payées. On peut bien sûr les apprendre et les travailler mais une partie vient toucher à l’être.

On parle aussi des talents, des choses qu’on fait simplement sans effort et qui nous semblent naturelles et innées

Parmi mes compétences humaines je peux compter, l’empathie, l’autonomie, l’écoute, la créativité, la création de lien avec les autre, la flexibilité par exemple. Mais aussi ma capacité à apprendre une nouvelle langue ou bien encore chanter.

L’Ikigaï et la raison d’être

Pourquoi faire appel à un coach pour écrire son Ikigaï ?

Il existe beaucoup de ressources sur l’ikigaï aussi bien en librairie que sur internet. Demander l’aide d’un coach sur ce sujet peut se révéler utile. L’une des premières difficultés que peuvent rencontrer les personnes qui s’essayent à l’ikigaï commence par reconnaître ses compétences, ses talents, ses valeurs. Ensuite trouver les points communs des différentes intersections.

Un coach va pouvoir faire lumière sur des zones que vous ne voyez peut être pas. Le coach va vous aider à compléter votre ikigaï et faire résonance pour que vous puissiez voir ce qui est juste ou non. Il va aussi vous poser les questions que vous n’entendez pas encore et vous mettre face à elles. Et c’est en avançant avec confiance que vous pourrez déposer les mots et pouvoir trouver votre ikigaï.