Article : Génération Jeunes stressés

On entend souvent, les jeunes sont paresseux, ils ne sont pas intéressés par ce qu’ils font, ils n’en ont que pour leur console de jeux et Tiktok. Je crois aussi que les personnes qui disent ça oublie qu’on parlait d’eux de la même manière auparavant.

Les jeunes d’aujourd’hui représentent une génération vive confrontée à des problématiques et des enjeux contemporains.

Quelques mots sur le stress

On en parle de plus en plus et il fait parti des maux quotidiens. Bien qu’il puisse être moteur et bénéfique, il est souvent diabolisé. Quand on entend le mot stress, on l’associe souvent à charge mentale ou bien à burn-out. Ce qui est moins pris en considération, c’est que nous n’avons pas appris à le gérer et nous ne sommes pas outillés pour le transformer en bon stress. Quand il vient épuiser le système nerveux, c’est ici que l’on parle de mauvais stress.

Le contexte GenZ

Nous appelons « jeune » les personnes nés entre 1997 et 2010, soit la génération Z. Bien que l’âge soit dans la tête 😀 bien évidement. C’est une génération où l’on remarque une véritable mutation dans leurs besoins et leurs manières d’appréhender le monde. ce sont des jeunes qui ont grandi dans un contexte géopolitique, environnemental et économique instable et avec peu de place aux rêves de croissance et d’abondance.

Une génération qui a grandit avec une pandémie mondiale, des guerres qui n’en finissent plus, une place à la difficulté et la pauvreté plus proéminente. Et à côté de cela, des avancées technologiques, un accès à l’information ou bien même une conquête de l’espace qu’on ne semble plus pouvoir arrêter. Les revendications qui en découlent viennent se confronter aux choses déjà mis en place dans le passé mais qui ne leurs conviennent plus. Avouez qu’il y a de quoi être stressé ?

Les sources de stress chez le jeune

Quand on leur parle de stress, plusieurs choses reviennent et finalement beaucoup se rejoignent. Ce sont des peurs liées à leur avenir. Un avenir qui semble flou, emprunt à des peurs et à des incertitudes.

Comme déjà évoqué, leur avenir étant lié à celui de la planète, les jeunes réalisent qu’ils ne peuvent plus se voiler la face sur les désastres environnementaux actuels. Les catastrophes naturelles se multiplient, il n’y a pas une semaine sans qu’on parle de réchauffement climatique, ils conscientisent qu’il n’y a pas de planète B. On remarque néanmoins deux comportements face à cette situation, ceux et celles qui agissent et les autres qui sont défaitistes. Le stress est pourtant bien là peu importe comment le jeune agit.

Ensuite vient la peur pour leur avenir professionnel. Comment faire le bon choix ? Et qu’est ce que le bon choix ? On entend souvent que les métiers de demain n’existent pas encore. Comment bien se former quand on ne sait pas de quoi sera fait demain ? Il y a aussi la notion de sens et de plaisir dans le travail qui existe un peu plus qu’hier dans les ambitions de ces générations. Ils ont envie de kiffer comme ils disent si bien. Un stress qui commence assez tôt, avec la pression parentale qui veut le bien de sa progéniture, parcoursup et le besoin d’accomplissement.

Il y a aussi les autres sources de stress comme la vie sociale, se faire une place dans un groupe, se trouver une passion ou un hobby ou bien encore les questions sociétales telles que le genre, le wokisme ou le féminisme.

Apprendre à gérer son stress

Que faire face à ce stress et comment en faire son allié ?

• Utiliser les outils : ceux qui permettent de mieux gérer par le corps ou la tête : yoga, méditation, respiration, autohypnose
• Bien se connaître : savoir poser ses limites, quelles sont les sources de stress, comprendre ses zones de vibration et mieux avancer
• Se renseigner : plus vous serez informez, plus il sera simple de faire le tri et les bons choix pour vous
• Se mettre en action : c’est vous permettre de tester des choses, d’avoir de petites victoires, d’agrandir votre zone de confort
• Ou bien prendre des vacances : les temps de repos sont là pour nous ressourcer, nous permettre de prendre du recul et repartir sur le bon pied
• En parler : à un spécialiste ou à un coach, il est important de se faire accompagner surtout dans les moments où vous vous sentez submergé